Mon experience de mort imminente
Monica Chala
Depuis le début de la journée, je ressentais des picotements et des engourdissements dans mon corps et dans mes membres qui augmentaient progressivement, mais dont je ne faisais pas cas. Mais voilà que le malaise s’est mis à s’intensifier au point d’affecter ma respiration. C’est à ce moment que mon patron a appelé une ambulance. […]
Mon experience de mort imminente
Monica Chala
Depuis le début de la journée, je ressentais des picotements et des engourdissements dans mon corps et dans mes membres qui augmentaient progressivement, mais dont je ne faisais pas cas. Mais voilà que le malaise s’est mis à s’intensifier au point d’affecter ma respiration. C’est à ce moment que mon patron a appelé une ambulance. Les ambulanciers sont arrivés en moins de cinq minutes et se sont empressés de me conduire à l’hôpital. À mon arrivée à l’hôpital, j’avais cessé de respirer et je n’avais plus de signes vitaux. Malgré tous les efforts tentés par les médecins pour me ranimer, je demeurai sans vie. Les médecins m’ont alors déclarée cliniquement morte. En définitive, il fut inscrit dans les registres : « Cause inconnue ».
Naturellement, je n’étais pas consciente de ce que faisaient les médecins. J’avais déjà quitté mon corps et j’avançais dans l’obscurité comme dans un tunnel jusqu’à ce que j’aperçoive une ouverture. Plus j’avançais dans cette direction, plus je distinguais l’intensité de la lumière, je voyais des ondes et des ondes de lumière. Toutefois, le terme lumière ne décrit pas vraiment ce panorama. Je ne trouve pas de mots pour décrire la luminosité de cette lumière. Si j’avais à expliquer ce que je ressentais à me mouvoir dans cette luminescence, je dirais que c’était comme marcher sur de la ouate, néanmoins, c’est un sentiment qui demeure indescriptible. Puis, je vis bientôt un Être merveilleux, vêtu de blanc, qui m’attendait. La lumière s’intensifia en Sa présence et une paix incroyable imprégnait l’endroit. De son aura, toute piquée d’étoiles scintillantes, irradiait une lumière étincelante et, son merveilleux sourire m’attira vers Lui.
Une fois en sa présence, je me sentis submergée de bonheur, mais les mots me manquent pour décrire ce sentiment de joie. Rendue à ses côtés, il a touché le centre de mon front, caressé ma joue et gentiment passé sa main dans mes cheveux. Je lui ai demandé où je me trouvais. Il m’a répondu que je me trouvais dans une région intermédiaire entre le ciel et la terre. Je lui ai demandé si j’allais demeurer ici. Il m’a répondu non, car ce n’était pas le temps et tous mes proches s’inquiétaient de moi. Il fit un geste de la main et quelque chose semblable à un écran de télévision apparut. Je me suis alors vue à l’hôpital, branchée sur un respirateur artificiel avec tous les médecins qui s’affairaient autour de moi. J’ai remarqué qu’ils étaient tous consternés. Je pouvais voir aussi ma famille, mon patron et pourtant, quand je me suis vue là, étendue, j’ai trouvé cela plutôt amusant. Je ne ressentais pas le moindre sentiment de tristesse ni de remords concernant ma situation. J’ai demandé à cet être si les gens pouvaient s’apercevoir que je les regardais. Il me dit non et ajouta de ne pas m’en faire, que tout irait bien. Je lui ai dit que je ne voulais pas retourner, mais il m’avisa que je devais retourner parce que mon travail sur terre n’était pas terminé. Puis il m’a promis que nous nous reverrions sous peu.
À cet instant, je suis retournée dans mon corps physique et je sentis qu’on m’y ramenait à toute vitesse. Lorsque j’ai repris conscience, la mémoire de cette expérience était intacte. J’ai aussi trouvé que ce monde matériel, ce plan physique, était dense et lourd. Ce monde physique ne me paraissait plus ni attrayant ni agréable. Mais, j’ai senti que j’étais mieux de me taire car les autres ne comprendraient rien de tout cela. J’ai donc décidé d’en parler à une seule personne : ma mère.
J’avais un ami qui avait été initié par Sant Darshan Singh Ji. Cet ami avait l’habitude de m’inviter au satsang, mais je me trouvais toujours une excuse pour ne pas y aller. Environ deux ans après mon expérience de mort imminente, j’ai finalement assisté à un satsang et j’ai vu une photo de Sant Rajinder Singh Ji. Imaginez le choc que j’ai reçu en découvrant que l’être que j’avais rencontré dans les plans intérieurs, était Sant Rajinder Singh Ji. Et pourtant, même si je savais que c’était lui, mon mental se refusait d’accepter cette évidence. Pendant six à huit mois, j’ai refusé de retourner au satsang. Mais, un jour j’y suis retournée. Et ce jour-là, j’ai appris que Maharaj Ji viendrait sous peu à El Salvador. J’ai alors pris la décision de le rencontrer.
Cela se passait à l’aéroport, à l’entrée des VIP. Un chef de groupe m’avait permis d’attendre avec lui à l’endroit où le Maître descendrait de l’avion. En voyant Maharaj Ji venir vers le chef de groupe pour le saluer, j’étais toute émue. Puis, j’ai commencé à me sentir la tête légère car je percevais, émanant de Maharaj Ji, ce même pouvoir que j’avais expérimenté auparavant. Tout souriant, il s’est tourné vers moi et il m’a dit : « Âllo ! ». Comme je contemplais son divin visage, il fit un geste de la main, exactement le même geste qu’il avait fait dans sa forme spirituelle. Je ne pouvais plus me contenir et j’éclatai en sanglots.
Aujourd’hui, Sant Rajinder Singh Ji est mon Bien-Aimé Maître spirituel. §
Afrique: bénédictions constantes
Victor Awayevoo
Durant un voyage d’affaires à Chicago en 1990, j’ai eu l’immense privilège de rencontrer Maharaj Ji pour la première fois. Ceci se passait huit ans après mon initiation par Sant Darshan Singh Ji. Durant les premières vingt à trente minutes en sa présence, pendant que nous parlions de la géographie du Ghana et du Nigeria, […]
Afrique: bénédictions constantes
Victor Awayevoo
Durant un voyage d’affaires à Chicago en 1990, j’ai eu l’immense privilège de rencontrer Maharaj Ji pour la première fois. Ceci se passait huit ans après mon initiation par Sant Darshan Singh Ji. Durant les premières vingt à trente minutes en sa présence, pendant que nous parlions de la géographie du Ghana et du Nigeria, ainsi que les villes qu’il visiterait au Ghana, je me mis à trembler comme une feuille au vent, non pas parce que la température était froide, mais à cause de ce sentiment de profond respect qui m’envahissait. On aurait dit que sa présence spirituelle était presque palpable dans la pièce.
Lorsque Sant Rajinder Singh Ji a gratifié de sa présence le Ghana et autres pays d’Afrique en 1994-95, c’était la première fois qu’un Maître de la Science de la Spiritualité visitait notre continent. Mais, ceci ne signifie pas pour autant que nous avions été négligés. Leurs grâces spirituelles ont toujours été constantes et généreuses. En voici un exemple : c’est l’histoire d’une dame illettrée qui résidait dans un village agricole au Ghana. Ses deux fils sont des initiés de Sant Darshan Singh Ji. Même si elle n’a pas reçu l’initiation, elle voue un amour respectueux à tous les Maîtres. Elle a commencé à voir les Maîtres à l’intérieur. Elle décrivait ses visions spirituelles intérieures à ses fils en pointant sur les photos les trois grands Maîtres. Puis un jour, elle dit à ses fils qu’elle avait aperçu un Maître à la barbe noire et au turban blanc, avec les trois Maîtres à barbe blanche qu’elle avait vu précédemment. Cette information était tout à fait nouvelle pour les fils; ils n’avaient aucune idée de quel Maître il s’agissait. Quelques semaines plus tard, ils reçurent le message que Sant Darshan Singh Ji avait quitté son corps physique. Lorsqu’ils eurent en main, une photo de Sant Rajinder Singh Ji, ils la montrèrent à leur mère, elle confirma alors que c’était bien ce jeune Maître qu’elle avait vu. Cet événement se passait bien avant que le Maître ne vienne visiter le Ghana.
De mon côté, peu de temps avant la visite du Maître Rajinder, j’ai eu un problème de santé. À mon travail, on exerçait des pressions sur moi pour que je donne ma démission, car j’étais moins productif. J’ai alors écrit au Maître pour lui demander son avis. Il m’a répondu que mes problèmes de santé découlaient de karmas passés et que je ne devrais pas démissionner tout de suite. Comme par hasard, mon état de santé s’est vite amélioré et mon rendement au travail ne posait plus aucun problème.
Comment puis-je décrire l’allégresse qui enivrait notre être lorsque Maharaj Ji et sa famille sont arrivés dans notre pays! Chaque journée était une merveille, un enivrement et une exaltation profonde. Chaque fois que nous évoquons ces souvenirs, j’ai spontanément les larmes aux yeux. D’ailleurs, ces souvenirs resteront gravés dans mon cœur le reste de ma vie. §
Sa main protectrice nous guide
I. R. Malik
Il est souvent dit que lorsque vous trouvez refuge aux pieds de lotus d’un vrai saint, il veille non seulement à votre bien-être spirituel, mais il vous aide également à faire face aux défis et problèmes de la vie. Sant Darshan Singh Ji Maharaj, de sa façon inimitable, avait l’habitude de dire que le Maître […]
Sa main protectrice nous guide
I. R. Malik
Il est souvent dit que lorsque vous trouvez refuge aux pieds de lotus d’un vrai saint, il veille non seulement à votre bien-être spirituel, mais il vous aide également à faire face aux défis et problèmes de la vie. Sant Darshan Singh Ji Maharaj, de sa façon inimitable, avait l’habitude de dire que le Maître voit à nos intérêts dans ce monde et dans l’autre. D’ailleurs, il n’est pas nécessaire d’attendre votre dernier soupir pour avoir la preuve qu’il guide votre âme. Vous pouvez ressentir sa main protectrice qui vous guide à chaque tournant de votre vie. Pour illustrer cette vérité, laissez-moi vous citer un épisode de ma vie où de façon tangible, j’ai bénéficié de la protection de Sant Rajinder Singh Ji Maharaj.
J’avais apporté un important document à mon bureau à Delhi, car je devais en déposer une copie chez mon employeur. En sortant le document pour faire cette copie, le téléphone a sonné. Je me suis donc empressé de répondre à cet appel et …, j’ai oublié mon document. Plus tard, lorsque j’y ai repensé, il n’y avait plus aucune trace du document : comme s’il s’était envolé ou dématérialisé. Ce document était vieux de 40 ans, et obtenir un duplicata semblait impossible. J’étais dans tous mes états!
Au bout de quelque temps, j’ai finalement cessé mes recherches. Soudain, la pensée m’est venue de mentionner le problème à Sant Rajinder Singh Ji. Mais c’était un problème d’ordre personnel, il me semblait incorrect de lui faire perdre son temps pour une peccadille. Lorsqu’il était à Delhi il était soumis à une telle contrainte de temps! Plusieurs jours se sont écoulés. Au matin de la 10e journée, à mon réveil, alors que je restais étendu dans mon lit, Maharaj Ji m’est apparu dans la chambre et m’a dit : « Ne t’en fais pas, ton certificat sera retourné à ton bureau aujourd’hui. » Puis, il est disparu. Effectivement, vers la fin de l’après-midi, un membre du personnel m’a remis le précieux document. Ce document pour lequel j’avais pratiquement mis le bureau sens dessus-dessous ! §
Sauvetage divin
Ashok Kumar
Les Maîtres disent que lorsqu’une personne est bénie de l’initiation, les proches de cet initié sont aussi à l’ombre des tresses du Bien-Aimé; l’amour du Maître réconforte et guide les membres de la famille et les amis. Parfois il nous donne un aperçu de cette grâce à l’œuvre. Lors du combat de ma tante Eileen […]
Sauvetage divin
Ashok Kumar
Les Maîtres disent que lorsqu’une personne est bénie de l’initiation, les proches de cet initié sont aussi à l’ombre des tresses du Bien-Aimé; l’amour du Maître réconforte et guide les membres de la famille et les amis. Parfois il nous donne un aperçu de cette grâce à l’œuvre.
Lors du combat de ma tante Eileen contre le cancer, le Maître a démontré ouvertement sa protection. Durant l’été 2001, on lui a diagnostiqué une tumeur au cerveau. Ce fut remarquable de constater qu’à 47 ans, face à cette situation aussi dramatique, qu’elle ait réagi avec une extraordinaire attitude positive. Sa ténacité à toute épreuve fut une source d’inspiration alors qu’elle subissait une opération, de la chimiothérapie et de la radiothérapie.
Malgré une remontée spectaculaire durant les quelques mois qui suivirent ses traitements, soudain son état s’est aggravé. Le cancer s’était propagé. Un an après son opération, tante Eileen était admise à l’hôpital. Pour la première fois depuis sa maladie, son attitude positive était affectée et l’inquiétude de devenir un fardeau pour la famille la rongeait.
Tante Eileen n’était pas une chercheuse active. N’ayant jamais eu un intérêt pour la spiritualité, elle n’avait ni rencontré nos Maîtres spirituels ni assisté aux satsangs, mais elle avait du respect pour le sentier des Maîtres. Pendant son pénible séjour à l’hôpital, ma famille fut à ses côtés, l’aidant par tous les moyens possibles. Masser son dos était la spécialité de ma mère, et elle le faisait souvent.
Un jour pendant que ma mère la massait, ma tante lui dit soudainement :
« Karen, je vois le Maître !». Après une courte pause, elle ajouta : « Il a une barbe blanche et porte une tunique blanche. Il a l’air si beau. Je ressens beaucoup d’amour venant de lui! »
-« C’est merveilleux! » a répondu ma mère « Regarde juste ses yeux ».
Par la suite, tante Eileen a identifié la personne dans sa vision comme étant Sant Kirpal Singh Ji, le Maître spirituel de ma mère. Quelques jours plus tard, j’ai accompagné ma mère à l’hôpital. Dès notre arrivée nous avons tous trois commencé à méditer.
-« Je vois son visage », a dit calmement tante Eileen, les yeux fermés.
-« Tu vois le Maître? », ai-je demandé.
-« Oui, je vois son visage et je vois ses bras autour de moi, me tenant. Il m’enlace avec son amour… J’aime cette sensation. C’est si réconfortant ».
Tante Eileen continuait à décrire ce qu’elle éprouvait.
-« Je peux sentir son amour m’envelopper. Il pénètre dans mon cœur. C’est une chose si inhabituelle. Je sens beaucoup de chaleur et d’amour. Je sens qu’il me protège».
Quand son expérience s’est terminée, j’ai pris un Sat Sandesh et lui ai montré la photo du Maître Kirpal à l’intérieur du magazine. Je lui ai demandé si c’était le Maître qu’elle venait de voir. Elle m’a dit de revenir à la page couverture. Cette fois c’était Sant Rajinder Singh qui était venu la visiter. Elle m’a dit :
-« C’est agréable d’avoir quelqu’un de si joyeux, si spirituel qui vous enlace si tendrement ».
Tante Eileen était maintenant pleine de vitalité : un changement radical depuis notre arrivée à son chevet. Après cette expérience, ma tante nous a demandé de mettre une photo du Maître Rajinder en face de son lit, ainsi elle pourrait toujours le voir.
Au cours des semaines qui suivirent, tante Eileen dormait pratiquement tout le temps et avait plus de difficultés à se concentrer en méditation. Elle avait aussi des troubles de communication et parlait difficilement. Un jour, alors que mon père, mon cousin et moi étions à son chevet, nous avons décidé de méditer près de son lit. Une minute à peine s’était écoulée, que tante Eileen s’exclamait : « Rajinder! ».
-« Tu vois le Maître? » ai-je demandé.
-« Oui », répondit-elle. Nous lui avons dit de regarder amoureusement dans ses yeux, et nous avons continué de méditer. Ensuite, nous lui avons demandé si elle voyait le Maître Rajinder à l’intérieur, elle répondit : «Oui, je l’ai vu trois fois». « Il souriait ? » demanda mon père. Elle n’a pas répondu. Mais tout en gardant les yeux fermés un énorme et beau sourire éclairait son visage.
Un peu plus tard, nous nous sommes dit au revoir. Mais alors que nous nous dirigions vers la sortie je me suis aperçu que j’avais oublié mon laisser-passer dans sa chambre. Je suis retourné le chercher, et dans une dernière accolade, j’ai dit à tante Eileen : « Je suis si content que tu voies le Maître». J’ai été surpris de l’entendre dire sans effort : « Je me sens si réconfortée. Je ne peux pas te dire à quel point le Maître me fait savoir combien Il m’aime et combien je l’aime ! »
Sur le seuil de la porte, je me suis retourné vers elle et lui ai dit : « Le Maître est toujours avec toi, te protège et te guide ».
-« Je sais », me répondit-elle. « Je peux le sentir à travers tout mon être ». §
Débordant de Lumière
Valerie Tarrant
Lors d’un récent programme de vacances avec Sant Rajinder Singh Ji Maharaj, j’ai été ravie de voir l’amour se déployer entre le Pouvoir du Maître et une âme et comment le Maître orchestre parfaitement les circonstances, le moment idéal et tout le reste. Quittant ma place dans la salle de bal de l’hôtel remplie d’un […]
Débordant de Lumière
Valerie Tarrant
Lors d’un récent programme de vacances avec Sant Rajinder Singh Ji Maharaj, j’ai été ravie de voir l’amour se déployer entre le Pouvoir du Maître et une âme et comment le Maître orchestre parfaitement les circonstances, le moment idéal et tout le reste.
Quittant ma place dans la salle de bal de l’hôtel remplie d’un millier de personnes, je me suis mise à la recherche d’un siège d’où je pourrais mieux voir le Maître. Tandis que je regardais depuis ma nouvelle place dans le couloir par la porte ouverte, deux jeunes femmes employées de l’hôtel vêtues de leurs uniformes de smoking noir s’approchèrent de moi. En pointant Sant Rajinder Singh Ji dans la salle de bal, une des femmes m’annonça fermement qu’elle avait besoin de parler au Maître. Je connaissais très peu de mots en espagnol, et elle peu l’anglais, mais par sa détermination et avec l’aide de son amie, nous avons pu établir une communication satisfaisante.
«J’ai besoin de lui parler ce soir ! » insistait-elle. Pourtant, auparavant, le Maître avait circulé dans la foule en donnant son darshan, et l’avait regardée dans les yeux. Elle était perplexe : « Ses yeux n’ont pas de couleur? ». Je lui répondis : « Ils sont marrons ». Elle restait inflexible; elle voulait lui parler. Aujourd’hui, je réalise que quelque chose d’une nature supérieure coulait des yeux du Maître à son âme, et très probablement «pas de couleur» faisait allusion à la Lumière. Je lui dis : «L’amour de Dieu se déverse des yeux du Maître». Je lui demandai d’attendre pendant que j’allais chercher une personne parlant l’espagnol pour nous aider. Elle me répondit qu’elle devait retourner travailler dans la cuisine mais que je la reverrais le lendemain, à la même heure et au même endroit. Elle et son amie se hâtèrent et disparurent par les portes de la cuisine.
Qui pouvait prédire ce qui se passerait entre maintenant et le lendemain pour empêcher cette femme de satisfaire son désir de rencontrer le Maître? Je me frayais un chemin à travers la marée humaine dans la salle de bal, et je cherchais Carlos, un des coordinateurs du sangat espagnol. Je savais qu’il pourrait aider.
Carlos et moi sommes entrés dans les cuisines de l’hôtel et avons trouvé la jeune femme. Je comprenais l’essentiel de leur conversation et voyais qu’elle montrait comment le Maître l’avait regardée dans les yeux et comment elle avait été déconcertée par l’expérience. Elle voulait savoir pourquoi une telle chose était arrivée. « Le Maître est grand, très grand!» lui dit Carlos. Elle voulait rencontrer d’urgence le Maître, mais comment pourrait se réaliser son désir avec tout ce monde ? Je ne pouvais l’imaginer. Tout le monde ici, chérissait le même espoir. La mission de Sant Rajinder Singh Ji était si grande, et il était si occupé ! J’ai été stupéfaite en observant le déroulement suivant :
Nous sommes sortis tous trois par les portes de la cuisine, dans le couloir. À ce moment exact, Sant Rajinder Singh Ji est lui-même entré dans le couloir par une porte perpendiculaire à celles de la cuisine. Il se tenait là, à deux pas devant nous.
« Maître », dit Carlos : « J’aimerais vous présenter Olga. Elle vous a vu plus tôt». En joignant les mains, le Maître lui dit que c’était un plaisir de la rencontrer, et ses yeux livrèrent son divin regard tel un lion, un regard qu’il conserva pendant un certain temps. OIga ne parlait pas. Je crois qu’elle en était incapable à cet instant-là. Puis, le Maître fut entraîné vers l’avant par la personne qui l’escortait à travers les couloirs, mais il se retourna vers la jeune femme et continua à déverser son puissant darshan. Ensuite, il fut emmené rapidement dans un ascenseur à proximité, toutefois il se retourna une dernière fois pour lui jeter un généreux regard de grâce.
Selon toute apparence physique, Sant Rajinder Singh venait juste de se comporter comme un être humain, attentionné, en saluant courtoisement un autre. Pourtant, dans le monde de la réalité, immuable entre Dieu et l’âme, une exquise intervention venait juste de se passer. Je me suis tournée vers Olga. Une joie et une beauté sans borne inondait son visage, maintenant béat. Son plaisir était si grand qu’elle semblait presque éclater de rire. « La luz? », lui demandai-je, en utilisant mon espagnol limité pour signifier la Lumière du Maître. Elle parvenait difficilement à ramener son attention ici-bas. « Si ! » s’écria-t-elle, les yeux encore tournés vers le haut.
Cette femme que je connaissais à peine débordait d’un tel amour irrépressible, qu’elle m’enlaça et me serra très fort. Lorsqu’elle s’éloigna, l’allégresse que procure l’amour du Maître débordait toujours de son être. Son amie lui prit le bras, lui faisant signe de retourner à la cuisine. Et, comme une enfant joyeuse, elle retourna en courant à son travail.
Le lendemain soir, alors qu’elle servait le dîner dans la salle de bal, elle vint m’embrasser, s’exclamant : « Je suis différente aujourd’hui, ici », en posant sa main sur son cœur. §